- éraillement
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• 1561; de éraillé(1o)1 ♦ Méd. Déchirure allongée, irrégulière, de l'épiderme. ⇒ écorchure, éraflure.2 ♦ (1864; de érailler,1o) Fait de s'érailler, d'être rayé, éraflé (tissu, surface). Éraillement de la soie par usure.3 ♦ (1829; de érailler,2o) Éraillement de la voix.I.⇒ÉRAILLEMENT1, subst. masc.MÉD., vx. ,,Renversement de la paupière inférieure, qui l'empêche de se réunir à la paupière supérieure pour couvrir l'œil`` (LITTRÉ). Synon. ectropion. Éraillement des yeux (Ac. 1932).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. et Bbg. Cf. éraillement2.
II.⇒ÉRAILLEMENT2, subst. masc.A.— [Correspond à érailler2 A] État d'une étoffe dont la trame est distendue; qui est déchirée superficiellement. Éraillement d'une étoffe (DG).B.— [Correspond à érailler2 B] État d'une voix rendue rauque, voilée. L'éraillement de ce rire expliqua à Leonora qui était là (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 33). L'éraillement du son (MARTIN DU G., Devenir, 1909, p. 74).— P. ext.1. (Quasi-)synon. de enrouement. La normalienne souffrait le soir d'un éraillement de larynx pénible à entendre (FRAPIÉ, Maternelle, 1904, p. 60).2. Son éraillé. Du côté de la Treille [un glacier] grinçait un aigre éraillement (GIONO, Batailles ds mont., 1937, p. 45).Prononc. et Orth. Cf. éraillement1. Étymol. et Hist. 1. 1561 méd. « renversement de la paupière » (A. PARÉ, XV, 12 ds LITTRÉ); 2. 1864 « action d'érailler (une étoffe) » (LITTRÉ). Dér. du rad. de érailler (cf. œil éraillé, PARÉ, XV, 5 ds DG); suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :3. Bbg. QUEM. DDL t. 8.éraillement [eʀɑjmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1561; de éraillé. → Érailler.❖1 Méd. Déchirure allongée, irrégulière, de l'épiderme. ⇒ Écorchure, éraflure.2 (1864; de érailler, 2.). Le fait de s'érailler, d'être rayé, éraflé (tissus, surfaces). || Éraillement de la soie par usure.
Encyclopédie Universelle. 2012.